Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani ont été les grands animateurs de la période des fêtes. Pas en animant un éventuel et finalement assez classique feuilleton du mercato. Non, en se payant la tête de leur club, de leurs coéquipiers et de leur entraîneur. Les deux joueurs du PSG avaient rendez-vous juste après Noël pour un stage de trois jours à Marrakech. Autrement dit, un épouvantable pensum…
Mais les deux Sud-Américains en ont décidé autrement. Ils ont carrément séché le stage, ne revenant en France qu’en 2015.
L’argument avancé par les deux attaquants était le même : divorcés ou séparés, ils avaient souhaité passer plus de temps avec leurs enfants. Et là, on frôle le foutage de gueule caractérisé. Parce que des pères divorcés il en existe des millions dans le monde.
Et puis, quand on émarge respectivement à 4,5 et 9 millions d’euros annuels, on doit pouvoir s’organiser pour faire venir ses enfants. Et puis, on n’envoie pas des photos avec un pote qui va courir le Dakar en moto (pour Cavani) ou en boîte flanqué de quatre bombasses latinas (Lavezzi). De retour en France, la machine à chouiner s’est mise en route.
Cavani veut jouer dans l’axe et nulle part ailleurs. Lavezzi a fait encore mieux, il veut quitter Paris et évoque même l’arrêt de sa carrière dans quelques saisons. Reçus par les dirigeants parisiens, c’est peu dire qu’ils n’ont pas convaincu. Sanctionnés d’une retenue salariale pour les jours d’absence, c’est la loi, ils ont, pour l’heure, été écartés de l’équipe première.
C’est bien gentil, mais la situation est intenable sur le moyen terme, Paris ne disposant comme attaquants que de Zlatan Ibrahimovic, Lucas et Jean-Christophe Bahebeck alors que le PSG est encore engagé dans quatre compétitions. On se dit quand même que le club et surtout son président auraient pu communiquer sur ce dossier et ne pas donner l’impression que Laurent Blanc était obligé de se débrouiller en attendant la fin de la saison.
Malgré cela, le PSG a bien démarré 2015 en l’emportant à Montpellier en Coupe de France (0-3). Mais la suite s’annonce compliquée. A moins que le mercato n’ouvre des portes. Dans les deux sens.