Brandao comparait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour son coup de tête sur le Parisien Thiago Motta en août dernier. Déjà suspendu six mois par la commission de discipline, l’attaquant brésilien risque jusqu’à trois ans de prison.
Brandao sur le banc des accusés. L’attaquant brésilien doit comparaitre, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Paris pour son coup de boule sur Thiago Motta en août dernier.
A la fin de la rencontre entre le PSG et Bastia (2-0), l’ancien stéphanois avait attendu le milieu de terrain parisien dans les couloirs du Parc des Princes et lui avait asséné un coup de tête avant de s’enfuir en courant dans son vestiaire.
Ce geste, qui a occasionné "une fracture du nez non déplacée" à Motta, lui a déjà valu d’être suspendu six mois – jusqu’au 22 février – par la commission de discipline.
Si Brandao a reconnu les faits, il a en revanche nié le caractère prémédité de l’agression. C’est ce point que cherchera à éclaircir le tribunal correctionnel, malgré l’absence à l’audience du Bastiais qui doit se faire opérer dans la journée d’une blessure au tendon du quadriceps de la cuisse droite.
Car si la préméditation, considérée comme une circonstance aggravante, est avérée, c’est une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison qui pend au nez de Brandao.