Devant le refus du Maroc d'organiser la compétition, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé mardi au Caire que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2015 changerait d'organisateur. Le Maroc a par ailleurs été disqualifié.
Depuis quelques semaines, le Maroc faisait le forcing pour annuler la CAN en raison de l'épidémie d'Ebola qui sévit en Afrique.
La CAF a fini par trancher et a ainsi décidé de changer d'organisateur et, par la même occasion, de disqualifier le Maroc. Cette disqualification pourrait être assortie de sanctions complémentaires.
Quant au remplaçant du Maroc, il sera dévoilé "sous peu".
"Le Comité Exécutif a pris note de la réception, le 10 novembre, de quelques candidature d'associations nationales confirmant leur souhait d'organiser la compétition 2015 aux dates arrêtées", a-t-elle précisé dans un communiqué..
En Afrique du Sud, Egypte ou Angola ?
"Ces candidatures sont actuellement à l'étude, et le Comité Exécutif finalisera la sélection de l'association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion", poursuit le texte.
L'Afrique du Sud, qui a organisé la Coupe du monde 2010, est le seul pays africain qui possède les infrastructures adéquates pour accueillir la compétition dans moins de deux mois. Seulement, le pays a décliné l'organisation.
Autre pays qui pourrait être la solution de repli, l'Egypte, où les tensions se sont calmés. Le championnat a d'ailleurs repris, ce qui peut laisser entendre qu'une compétition comme la CAN pourrait y avoir lieu.
L'Angola, le Nigeria ou encore le Ghana ont également été évoqués. Les rumeurs font aussi état d'une possible co-organisation. Ainsi, la Tunisie pourrait s'associer à l'Algérie ou encore le Soudan à l'Egypte. Le Gabon et la Guinée-Equatoriale, qui ont déjà accueilli l'édition 2012, sont aussi sur les rangs.
La réponse devrait venir dans quelques jours. Tout comme la sanction à venir du Maroc.
La CAN se tiendra donc normalement du 17 janvier au 8 février prochain. Le temps presse.