L'attaquant brésilien de Bastia Brandao était de nouveau absent à l'entraînement mardi matin, comme la veille où il avait été écarté par son entraîneur Claude Makelele suite à son coup de tête sur Thiago Motta, a-t-on constaté sur place.
Claude Makelele a indiqué qu'il déciderait au jour le jour de la réintégration ou non du Brésilien dans le groupe corse.
Le club de Bastia, par un communiqué lundi, a condamné "sans aucune ambiguïté" le coup de tête de Brandao envers Thiago Motta, samedi à l'issue de Paris-SG/Bastia, parlant d'un "dérapage inacceptable".
Mais le club corse a laissé le soin à l'instance disciplinaire de la Ligue de football professionnel (LFP) de sanctionner sportivement le joueur.
Jeudi, la commission de discipline de la LFP va selon toute logique se saisir du dossier, le mettre en instruction, et peut prononcer une suspension du joueur à titre conservatoire en attendant le verdict dans les prochaines semaines.
Les textes prévoient entre un et deux ans de suspension pour un tel acte de brutalité -- Thiago Motta a eu le nez fracturé -- en dehors d'une rencontre.
Brandao a demandé pardon lundi sur ses comptes twitter et facebook au milieu de terrain italien Thiago Motta, mais ce message a ensuite disparu.
"Je tiens à demander pardon à mon collègue Thiago Motta et à mes équipiers pour ce faux pas, je regrette mon attitude et je compte sur la compréhension de tous mes amis et fans", était apparu en portugais sur les réseaux officiels du Brésilien.
"Et que Dieu vous bénisse tous", concluait l'ancien joueur de Marseille et de Saint-Etienne, sans en dire plus. Mais près d'une heure plus tard, le message avait disparu sur les comptes twitter et facebook du joueur.