L’attaquant uruguayen du Paris-Saint-Germain assure que son avenir s’écrira au sein de l’effectif de la capitale. Mais ses problèmes de positionnement sur le terrain ne sont pas résolus.
C’est à l’autre bout du monde qu’il donne des garanties. Présent avec ses coéquipiers à Pékin, en Chine, où les Parisiens affronteront samedi après-midi Guingamp pour le Trophée des Champions, Edinson Cavani affirme ce jeudi qu’il sera bien un joueur de la capitale l’an prochain.
"Je suis sûr de rester, pourquoi ne le serai-je pas ?", répond l’Uruguayen de 27 ans aux rumeurs concernant une éventuelle envie d’aller voir ailleurs, un an après son arrivée sur la pelouse du Parc des Princes.
Débarqué de Naples l’été dernier pour un peu plus de 60 millions d’euros, El Matador affirme être "très bien à Paris", avec "un contrat avec le PSG à respecter".
Un discours pourtant teinté de prudence : "Comme je l’ai déjà dit, ça ne dépend pas uniquement de la position du joueur mais aussi de certaines choses qui peuvent se passer dans un club". Une remarque qui questionne sur le véritable niveau de confiance de l’intéressé.
Quelle place en attaque ?
Auteur d’une Coupe du Monde en demi-teinte (1 but et 1 passe décisive en 4 matchs disputés), au sein d’une sélection uruguayenne globalement décevante sur le sol brésilien, Cavani sort en effet d’une première saison parisienne paradoxale. Car si son bilan statistique parle pour lui (20 buts inscrits), son épanouissement sur le terrain pose encore question.
L’ancien goleador napolitain souhaite en effet jouer dans l’axe, une zone réservée à Zlatan Ibrahimovic, l'obligeant à évoluer régulièrement sur le côté droit.
Un couloir éloigné de la zone de vérité, et donc, naturellement, éloigné de sa zone de confort. "C'est important pour un attaquant de jouer dans une position qui est naturelle pour lui", plaide ainsi le serial buteur. Mais ce dernier préfère pour l’heure mettre ses états d’âmes de côté : "Maintenant, tout le monde connaît ma position et ce n'est plus la peine d'en reparler".
Reste à savoir si les mois qui viennent verront Cavani continuer à ronger son frein sur le flanc droit de l’attaque parisienne, ou bien former une doublette au centre avec le géant suédois. À condition, bien sûr, de lui faire un peu de place.