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Césarisé en 2019, l'acteur Dylan Robert comparaît pour son implication dans un car-jacking

En mars dernier, Dylan Robert a déjà été condamné à quatre ans d'emprisonnement pour des vols par arrachage de colliers. [Anne-Christine POUJOULAT/AFP]

Récompensé pour son rôle dans Shéhérazade en 2019, Dylan Robert a rendez-vous au tribunal correctionnel de Marseille ce vendredi 25 octobre pour une affaire de car-jacking. En mars dernier, il a été condamné pour vols par arrachage de collier.

Une nouvelle échéance judiciaire pour Dylan Robert. César du meilleur espoir masculin en 2019 pour son rôle dans Shéhérazade, le comédien comparaîtra au tribunal correctionnel de Marseille ce vendredi 25 octobre dans le cadre d’un dossier de car-jacking.   

Le car-jacking est le vol d'un véhicule automobile sur la voie publique avec violences ou menaces sur son conducteur.  

En mars dernier, Dylan Robert a déjà été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ans ferme et un an avec sursis probatoire pendant deux ans, avec mandat de dépôt, pour des vols par arrachage de colliers. «Je vivais des choses extraordinaires d'un côté», a-t-il expliqué à son procès. «J'avais besoin d'argent» et «le festival de Cannes, c'est pas rémunéré», a-t-il ajouté. 

Mise en examen pour assassinat 

Les faits remontent entre avril et juillet 2019. Parmi les blessés, une femme de 59 ans s'est cassé le col du fémur pour trois bracelets volés. Le butin était ensuite revendu à 25 euros le gramme de métal précieux.  

Avec son complice désormais en fuite et condamné en son absence à cinq ans de prison, ce dernier usait du même mode opératoire : approche en scooter, arrachage d'un bijou, avec violence s'il le fallait, et fuite. 

Déjà détenu à la prison de Draguignan en préventive, Dylan Robert est mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée dans l'enquête sur le meurtre d'un adolescent sur un point de deal en août 2021 à Marseille. Des poursuites qui, selon son avocate, maître Valérie Coriatt, sont «une honte judiciaire sur le terrain de la preuve». 

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