Une institutrice d’une cinquantaine d’années a été mise en examen, ce jeudi 24 octobre, pour «violences aggravées» sur des élèves dans une école du Gard. Le rectorat de Montpellier a indiqué avoir suspendu l’enseignante «à titre conservatoire par arrêté dès le 16 octobre».
Accusée de brimades et de propos dégradants, une institutrice de 59 ans a été mise en examen, ce jeudi 24 octobre dans le Gard, pour «violences aggravées sur mineurs de moins de 15 ans par une personne chargée d'une mission de service public et dans un établissement scolaire», a indiqué le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, à l’AFP.
L’enseignante avait été placée la veille en garde à vue. Les faits se sont produits dans une école d’Alès, dans le Gard. Le signalement a été effectué au début du mois d’octobre par un parent d’élève. À la suite de celui-ci, une enquête avait été ouverte et confiée au commissariat d’Alès.
Elle aurait «volé, par brimade, les goûters des enfants»
Mais quels sont concrètement les faits qui sont reprochés à l’enseignante ? En effet, d’après une source de l’enquête, cette enseignante est accusé de «plusieurs choses», notamment «d'avoir volé, par brimade, les goûters des enfants, et d'avoir tenu des propos dénigrants ou moqueurs sur certains d'entre eux».
Selon cette même source, à ce stade, six enfants qui font partie de sa classe de CM1 seraient concernés.
De son côté, l’enseignante a contesté les faits, selon le procureur. Elle a été placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes et parents et d'exercer le métier d'enseignante ou toute profession en contact avec des mineurs, et devra se soumettre à une obligation de soins.
Interrogé par l'AFP, le rectorat de Montpellier s'est refusé à tout commentaire, tout en précisant que «la rectrice de l'académie de Montpellier a suspendu cette enseignante à titre conservatoire par arrêté dès le 16 octobre 2024».