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Yonne : un couple, accusé d’avoir décapité son chien, présenté devant la justice ce lundi

En garde à vue, le couple s'est rejeté les responsabilités du meurtre l'un sur l'autre. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Un homme et une femme comparaissent ce lundi 14 octobre devant le tribunal correctionnel d’Auxerre. Ils sont suspectés d’avoir poignardé et décapité leur chien à Levis (Yonne). La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

Horrible. Accusés de sévices graves et acte de cruauté, un homme et une femme vont être présentés ce lundi 14 octobre devant le tribunal correctionnel d’Auxerre, dans le cadre de leur procès dont les faits remontent au 2 mai 2024. Ce jour-là, un de leur chien a été retrouvé décapité à leur domicile de Levis, dans l’Yonne.

L’histoire commence lorsque les gendarmes du département sont intervenus pour une affaire de violences conjugales survenues «sur fond d’alcool», comme le révélait à l’époque le quotidien régional l’Yonne Républicaine. C’est alors que les militaires ont fait une découverte macabre : un des chiens du couple a été décapité.

Le couple a, par la suite, été placé en garde à vue. De son côté, le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de Phily, a confirmé qu’il y «a eu une scène assez sauvage, avec ce chien planté de coups de couteau et décapité avec un outil de jardinage de type taille-bordure ou tronçonneuse».

Des faits sévèrement punis par la loi

En garde à vue, le couple s'est rejeté les responsabilités du meurtre l'un sur l'autre. Une information confirmée par le magistrat : l’homme et la femme «s’incriminent l’un l’autre dans la mise à mort de ce chien».

Dans ce dossier, la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile. Elle a «également été sollicitée pour prendre en charge les quatre autres animaux vivant dans le foyer. Deux chiens (un setter et un dogue argentin) et deux chats rejoignent le refuge 30 Millions d’Amis pour y être sécurisés et choyés», a écrit la fondation sur son site internet.

D’après l’article 521 alinéa 1 du Code pénal, «le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende».

Néanmoins, «lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75.000 euros d'amende», peut-on lire. 

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