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Affaire Kiabi : l’ancienne trésorière aurait également détourné 750.000 euros chez son ancien employeur, une école de commerce

Kiabi est une société de distribution de prêt-à-porter créée en 1978. [© PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Accusée d'avoir réalisé une «fraude financière sophistiquée d'ampleur» estimée à «100 millions d'euros» chez Kiabi, Aurélie B. est au cœur d'une autre affaire. Elle aurait été reconnue coupable d’un détournement de 750.000 euros à l’encontre du groupe d’écoles de commerce françaises INSEEC.

Une autre affaire pour la trésorière qui défraye la chronique ? Interpellée en août, à la sortie d'un jet privée à l'aéroport de Figari, en Corse-du-Sud, l'ancienne trésorière de Kiabi Aurélie B. - déjà spouçonnée d'avoir détourné plus de 100 millions d'euros de l'enseigne -, aurait été reconnue coupable d’un autre détournement.

Dans cette affaire, ce sont 750.000 euros qui auraient été volés à l’encontre du groupe d’écoles de commerce françaises INSEEC, pour lequel elle travaillait. Des informations fournies par Le Parisien et confirmées par TF1.

Une affaire pour laquelle elle a été condamnée en 2023 à une peine de deux ans de prison avec sursis pour escroquerie au détriment de cet ancien employeur. L’INSEEC a notamment expliqué comment la trésorière avait dissimulé son montage frauduleux à ses collègues, qui ne pouvaient parler ni aux banques ou aux fournisseurs, ni consulter tout mouvement de trésorerie.

rembourser un ancien employeur

Installée en Floride, Aurélie B. travaillait récemment dans le luxe. Mise en examen pour «escroquerie et blanchiment en bande organisée», puisque les enquêteurs n'envisagent pas qu'elle ait pu agir seule, l'accusée aurait admis l'ensemble des faits.

Elle a justifié ces faits car elle devait rembourser un ancien employeur, Cultura, une enseigne spécialisée dans la commercialisation de biens et loisirs culturels et créatifs en France.

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