Alors que Lina demeure introuvable, le parquet de Strasbourg avait ouvert le 5 février dernier une information judiciaire du chef de «viol commis sur mineure de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans». Dans ce dossier, un jeune homme, connu de la justice et dont le profil serait inquiétant, est accusé par l’adolescente de l’avoir violée.
Un profil qui interroge. Disparue le 23 septembre dernier à Plaine (Bas-Rhin), l’adolescente Lina, 15 ans, n’a toujours pas donné de nouvelles.
Mais à l’heure où une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Strasbourg, le 5 février dernier, «du chef de viol commis sur mineure de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans», à la suite de la plainte déposée en mai 2022 par Lina et ayant donné lieu à une procédure clôturée au printemps 2023, le profil de l’un des accusés inquiète.
Selon les informations de nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), le jeune homme, accusé par Lina de l’avoir violée le 4 mai 2022 à La Broque, serait également mis en cause dans un autre dossier de viol. En effet, les faits remonteraient au 24 juillet 2021.
À l’époque, alors âgé de 19 ans, ce même jeune homme aurait été visé par une plainte déposée par deux jeunes filles âgées de 15 ans et demi et 16 ans. Selon celles-ci, le suspect les aurait violées tour à tour lors d’une soirée entre jeunes dans la vallée de la Bruche, toujours dans le Bas-Rhin.
Un individu déjà condamné dans une autre affaire
Comme le notent nos confrères, ces faits auraient été accompagnés d’autres violences et d'humiliations, de la destruction du portable de l’une des victimes et de la dissimulation de celui de la seconde afin de les priver d’appeler les secours. Une enquête aurait alors été ouverte par le parquet de Saverne et l’instruction serait toujours en cours.
De surcroît, cet individu ferait également l’objet d’une enquête pour violences commises sur deux petites amies. Les faits se seraient produits entre 2021 et début 2023.
Toujours selon DNA, le suspect aurait notamment giflé ses victimes. Ces dernières auraient aussi subi des «brefs enfermements». Jugé dans le cadre de cette affaire devant le tribunal de Saverne, le jeune homme aurait été condamné, le 23 mars 2023, à 18 mois de prison dont six mois ferme à effectuer à domicile avec un bracelet électronique.
Il est décrit comme étant d’une «dangerosité certaine». Dans un autre dossier, l’expertise psychiatrique évoquerait aussi une «dangerosité criminelle».
Contacté par nos soins ce jeudi 9 mai, le parquet de Saverne n'a, pour l'heure, pas répondu à notre sollicitation.