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JO 2024 : l’adolescent de 16 ans qui souhaitait «mourir en martyr» avec une ceinture explosive mis en examen

L’adolescent a exprimé son souhait de «fabriquer une ceinture explosive» et de «mourir en martyr». [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Ce vendredi 26 avril, l’adolescent de 16 ans qui projetait de «fabriquer une ceinture explosive» et de «mourir en martyr» dans un acte terroriste à La Défense durant les JO 2024, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs terroristes.

Son interpellation ce mardi 23 avril avait fait grand bruit. Un adolescent de 16 ans, originaire de Haute-Savoie, a été mis en examen à Paris du chef de participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle, a indiqué ce vendredi le parquet national antiterroriste (Pnat). Le garçon a été placé sous contrôle judiciaire.

Plus tôt dans la semaine, nous apprenions que ce mineur avait été interpellé par les forces de l'ordre après un signalement concernant des propos tenus sur Télégram. Il y exprimait alors son intention de «fabriquer une ceinture explosive» et de «mourir en martyr au nom du califat islamique», dans un acte commis dans le quartier de La Défense, pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. Des informations confirmées par le Pnat.

Lors de la fouille réalisée à son domicile, les enquêteurs ont découvert une déclaration d'allégeance à Daesh. Selon nos informations, il aurait reconnu son projet d'attentat, voulant passer à l'acte avec une ceinture explosive ou un fusil. Le parquet national antiterroriste a indiqué que l'enquête avait permis de «confirmer que le mineur, qui consultait de la propagande jihadiste, avait évoqué sur les réseaux sociaux sa volonté de commettre une action violente».

Les investigations, menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), vont désormais déterminer «si le jeune homme avait effectivement concrétisé ses projets par des démarches préparatoires, ce qui n'est pas établi à ce stade».

En effet, une source proche de l'enquête à l'AFP aurait souligné que le «lieu et cette période sont certes évoqués, mais de manière plus diffuse». Ce mardi, nous indiquions déjà qu'il était encore trop tôt pour véritablement parler d'un projet d'action terroriste déjoué.

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