Dans la nuit du 10 au 11 février, l'hôpital Purpan de Toulouse (Haute-Garonne) a été le théâtre d'un cas de viol et d'une agression sexuelle commis sur deux patientes.
Une effroyable nuit. Le centre hospitalier universitaire (CHU) Purpan, à Toulouse, a été le théâtre d'un viol et d'une agression sexuelle commis sur deux patientes au cours de la nuit du samedi 10 février.
Une information relatée dans la presse locale, notamment par Actu Toulouse, et confirmée à CNEWS par la direction de l’hôpital qui précise que «ces deux signalements n’ont pas de lien entre eux et les circonstances sont différentes».
Concernant l'agression sexuelle présumée, celle-ci aurait eu lieu sur «une patiente hospitalisée au sein du service des urgences», qui «aurait été agressée par un autre patient lui aussi pris en charge dans ce service.
Le personnel soignant, qui a constaté la présence du patient au côté de la plaignante, est immédiatement intervenu afin d’éloigner celui-ci et de s’assurer de l’état de santé de la jeune femme», ajoute le CHU.
Une autre jeune femme violée
Plus tard dans la soirée du 10 février, une jeune femme de 18 ans aurait été violée alors qu’elle était sortie fumer une cigarette à l’extérieur du bâtiment. «Les équipes de sécurité et la police ont été immédiatement averties par le personnel soignant ayant pris en charge la patiente et l’agresseur présumé a été maîtrisé par les agents de sécurité du CHU et appréhendé par les forces de l’ordre», peut-on lire dans le communiqué.
Le CHU a tenu à saluer la «réaction des professionnels de santé présents et des équipes de sécurité», qui «a été immédiate et exemplaire pour prendre en charge les patientes et leur apporter le soutien psychologique nécessaire.»
Contacté par CNEWS, le parquet de Toulouse a confirmé que l'homme interpellé par le service de sécurité pour le viol de la jeune femme sortie fumer avait «été mis en examen pour viol sur personne vulnérable et placé en détention provisoire».
Dans la seconde affaire, la victime et son agresseur étant tous deux hospitalisés en psychiatrie, «le dossier n'a pas pu avancer compte tenu de l'état de santé des deux patients».