Deux hommes cagoulés ont pénétré, dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 février, un immeuble de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) dans lequel habite le conseiller municipal de la commune. L’élu a fait fuir les malfaiteurs en donnant des coups sur la porte de son domicile.
Dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 février, après minuit, deux hommes aux visages dissimulés ont pénétré l’immeuble dans lequel habite un conseiller municipal de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, d’après une information du Parisien, confirmée par CNEWS.
Lors de cette intrusion, l’élu aurait entendu des bruits dans le couloir. En repérant les deux individus dans l'oeilleton, le conseiller municipal aurait alors donné deux coups sur la porte avant de l’ouvrir. Il aurait ensuite découvert que les deux malfaiteurs avaient pris la fuite.
Si aucune trace d’effraction n’a pour l'instant été relevée sur la porte de l’élu, ni sur celles des voisins, le parquet de Créteil a confirmé à CNEWS, ce dimanche 11 février, que pour l’heure «rien ne permet de faire le lien» entre la qualité de la personne visée et les faits. En d’autres termes, on ne sait pas si le conseiller municipal a été visé car il s’agit d’un élu. Une enquête a par ailleurs été ouverte et confiée au commissariat de L’Haÿ-les-Roses.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que cette intrusion rappelle les mauvais souvenir de l’attaque à la voiture-bélier en feu du domicile du maire de la commune, Vincent Jeanbrun, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, en marge des émeutes après la mort de Nahel.
À l’époque, l’élu se trouvait à la mairie et tentait de gérer la situation lorsque sa maison personnelle a été visée par une attaque. «À 1h30 du matin, tandis que je me trouvais, comme depuis trois nuits, à l’hôtel de ville, des individus ont lancé une voiture sur mon domicile avant d’y mettre le feu pour incendier ma maison», avait déploré l’élu LR.
Si l’élu était dans les locaux de la mairie, sa femme et ses enfants, eux, se trouvaient dans la maison au moment de l’attaque. «En tentant de les protéger et d’échapper aux assaillants, mon épouse et l’un de mes enfants ont été blessés», avait écrit Vincent Jeanbrun sur le réseau social X, considérant qu’il s’agit d’une «tentative d’assassinat d’une lâcheté inqualifiable».