Six personnes ont été mises en examen dans l'enquête sur le braquage d'une joaillerie parisienne. Un habitué des vols à main armée fait partie des interpellés.
Entre 10 et 15 millions d'euros : c'est le butin estimé du braquage de la joaillerie Piaget survenu le 1er août à Paris. Six personnes ont été interpellées la semaine dernière pour ce vol à main armée. Elles ont toutes été mises en examen vendredi et samedi.
Ce jour-là, en plein coeur de Paris et à l'heure du déjeuner, trois personnes dont au moins une armée ont braqué la bijouterie Piaget sans faire de blessé. Comme la place Vendôme, la rue de la Paix, où est située la boutique, est connue dans le monde entier pour accueillir les enseignes les plus prestigieuses de bijouterie de luxe.
«L'homme au borsalino»
Quatre des six personnes mises en examen sont soupçonnées de vol avec arme en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs. Un cinquième suspect a été mis en examen pour recel de malfaiteurs et placé sous contrôle judiciaire vendredi. Le sixième et dernier individu est poursuivi pour participation à une association de malfaiteurs.
Quatre de ces personnes ont été placées en détention provisoire et une cinquième a été incarcérée dans l'attente d'un débat différé devant le juge des libertés et de la détention.
Aïssa Bendjaber, 66 ans, fait partie des interpellés. Surnommé «l'homme au borsalino», il a déjà été condamné en son absence le 12 septembre dernier à 12 ans de prison pour le braquage à main armée du joaillier parisien Chopard, en mars 2016. A l'époque le butin avait été estimé à six millions d'euros.
Cet homme est connu pour avoir participé à de nombreux braquages similaires. Il avait déjà été impliqué dans une précédente attaque de la bijouterie Chopard en mai 2009, pour un montant évalué à 6,8 millions d'euros.