Dimanche 27 août, une voiture a percuté plusieurs personnes près d'une discothèque dans les Vosges, faisant un mort et plusieurs blessés. Les trois occupants du véhicule ont été interpellés et mis en examen ce mardi.
Un nouveau drame de la route. Une personne est décédée et plusieurs ont été blessées après avoir été fauchées par une voiture, dimanche 27 août, à proximité d'une discothèque dans les Vosges.
Les trois occupants du véhicule ont été interpellés et placés en garde à vue, puis mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat ce mardi. Ils ont été incarcérés. L'un a reconnu être le conducteur de la voiture, d'après les informations de Ouest-France.
Selon nos confrères de Vosges Matin, ces trois individus avaient dans un premier temps pris la fuite, avant de finalement être arrêtés. Leur véhicule, un utilitaire, avait été retrouvé abandonné près d'un supermarché.
Deux groupes de personnes fauchés
Dimanche, le drame s'est produit «peu avant 06H00» à Charmes, commune à une trentaine de kilomètres au nord d'Epinal, d'après le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) des Vosges.
Les premiers éléments indiquaient que la voiture a fauché «deux groupes de personnes qui sortaient d'une boîte de nuit» et marchaient le long d'une route à «200 mètres d'intervalle». Le Codis a précisé qu'il y a des blessés dans les deux groupes.
Selon cette même source, il y a eu six victimes : «un mort, un "UA" (urgence absolue, ndlr), quatre "UR''(urgence relative)». L'une des personnes en urgence relative pourrait toutefois ne pas avoir été blessée physiquement mais se trouver «en état de choc» psychologique, a indiqué à l'AFP Carole Dabrigeon, sous-préfète de Saint-Dié-des-Vosges, qui a assuré la permanence de la préfecture des Vosges ce week-end.
«Un recensement précis» des blessés «est en cours en lien avec les témoignages», a expliqué à l'AFP le procureur de la République d'Epinal, Frédéric Nahon, selon lequel il y a «plus d'une vingtaine de témoins à entendre». «Entre 20 et 30 personnes sont en état de choc», a ajouté Mme Dabrigeon, avant de préciser que les victimes ont «entre 18 et 25 ans».