L’agresseur présumé du maire de Pont-Hébert, vendredi 9 juin dernier, doit être présenté au tribunal de Coustances (Manche) ce lundi 17 juillet. Au lendemain de l’agression, le mis en cause, âgé de 38 ans, avait été placé sous contrôle judiciaire.
Ce lundi 17 juillet, l’homme ayant agressé le maire de Pont-Hébert, Michel Richehomme, vendredi 9 juin dernier, doit être présenté au tribunal de Coustances (Manche). L’homme de 38 ans s’en était pris à l’élu alors que ce dernier était intervenu dans le centre de sa commune après des appels de commerçants.
Atteint de troubles psychiatriques, l’homme avait, dans un premier temps, agressé verbalement Michel Bonhomme avant de lui donner un coup de poing dans le ventre. Il a alors été placé sous contrôle judiciaire le 10 juin dernier des chefs de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrage et rébellion, selon Michaël Giraudet, procureur de la République de Coustances.
Connu de la justice et des services de la gendarmerie, l'agresseur présumé faisait l'objet depuis plusieurs années d'une mesure de protection de majeur, ainsi que d’un suivi psychiatrique, d'après la même source. Le mis en cause, dont l’abolition ou l’altération du discernement devaient être établies par expertise, encourt une peine de trois ans d'emprisonnement.
Le président du conseil départemental de la Manche Jean Morin, ainsi que d'autres élus, avait dénoncé cette agression. «Tout mon soutien à Michel Richomme (...) agressé alors qu'il tentait de s'interposer. 2.265 violences sur des élus en 2022 (+32%), déjà 900 en 2023. Elles traduisent une crise civique majeure. Des réponses adaptées et urgentes s'imposent», avait-il réagi.
Pont-Hébert est une commune d'environ 2.000 habitants, située au nord-ouest de Saint-Lô.