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Chat coupé en deux par un TGV : le parquet requiert la relaxe pour la SNCF, la décision attendue le 4 juillet

L'affaire avait ému l'opinion publique début janvier. [PHILIPPE LOPEZ / AFP]

Le parquet a requis lundi la relaxe de la SNCF dans l'affaire du chat écrasé par un TGV en gare de Montparnasse. Le tribunal rendra sa décision le 4 juillet.

La SNCF condamnée dans l'affaire du chat coupé en deux par un TGV ? Il faudra attendre le 4 juillet pour le savoir, date à laquelle le tribunal de police de Paris rendra sa décision.

Le procureur, lui, a requis la relaxe pour la compagnie ferroviaire. Il y a «une part de fatalité» dans la mort du chat Neko, a-t-il affirmé, en soulignant qu'il n'y avait pas eu de «manque d'humanité» de la part de la SNCF. «Peut-être aurait-il fallu un surplus d'humanité», a-t-il concédé.

Les cinq avocats des parties civiles, représentant les deux propriétaires du chat et des associations de défense de la cause animale, avaient plaidé en vain le renvoi du dossier vers un tribunal correctionnel.

une infraction et non un délit

La SNCF est poursuivie devant le tribunal de police pour «atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique», une infraction punie par une amende de 3e classe, soit 450 euros pour une personne physique et le quintuple pour une personne morale.

Les avocats des parties civiles souhaitaient que l'infraction soit requalifiée en «sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d'un animal», un délit puni d'une peine allant jusqu'à six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende. 

Le 2 janvier dernier, le chat Neko, avec un titre de transport en règle, avait échappé à l'attention de sa maîtresse qui s'apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille de 15 ans. L'animal s'était réfugié sous le train, à quelques minutes du départ. Malgré les demandes des propriétaires du chat pour retarder le départ, le train, avec à bord 800 passagers, était parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n'était «pas visible» jusqu'au départ du convoi.

L'affaire avait ému l'opinion et fait réagir jusqu'au gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, questionné sur le sujet quelques jours après les faits, s'était dit «particulièrement choqué».

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