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Paris : une campagne sauvage contre l'avortement sur les Vélib' fait polémique

Le maire de Paris Anne Hidalgo a dénoncé cette campagne sauvage. [©Anne Hidalgo ]

Des élus et membres du gouvernement ont dénoncé ce jeudi 25 mai une campagne sauvage anti-avortement sur les Vélib' parisiens.

«Inadmissible et illégale». Des abonnés du Vélib' parisien ont eu la mauvaise surprise de découvrir des autocollants anti-avortement sur de nombreux vélos ce jeudi matin. Un affichage sauvage immédiatement dénoncé par les élus parisiens et l'exécutif. 

Sur ces autocollants, il est possible d'apercevoir un foetus qui grandit et devient un bébé, puis un enfant capable de pédaler, avec la question «Et si vous l'aviez laissé vivre ?» au-dessus. 

Cette initiative a été élaborée par le collectif Les Survivants. Se présentant comme des «jeunes révoltés face aux souffrances et injustices provoquées par l'avortement», Les Survivants disent agir au nom des «220.000 enfants tués chaque année en France».

«Inacceptable» 

De nombreux élus sont montés au créneau à la suite de cette opération. «Le collage anti-IVG revendiqué par les mal-nommés "Survivants" est une honte pour notre République, pour Paris et ses valeurs. Je vais prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas», a indiqué la maire de Paris Anne Hidalgo. 

Plusieurs membres du gouvernement ont également réagi sur les réseaux sociaux, la ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome, dénonçant une «campagne» anti-avortement «inacceptable».

«Face aux réactionnaires, le gouvernement et la majorité seront toujours aux côtés des femmes pour garantir la liberté de choix», a déclaré le ministre de la Santé, François Braun.

Début mars, le président Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté d'inscrire dans la Constitution la «liberté» de recourir à l'avortement dans le cadre d'un projet de loi sur une vaste réforme des institutions.

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