Une femme de 24 ans a accusé de viol l’international marocain Achraf Hakimi le 26 février, au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Ce vendredi 3 mars, le joueur du Paris-Saint-Germain a été mis en examen pour viol.
Le latéral du PSG dans le viseur de la justice. Une femme de 24 ans a accusé de viol l’international marocain Achraf Hakimi ce dimanche 26 février, au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). La victime présumée, domiciliée à Fontenay-sous-Bois, a souhaité faire «une déclaration de viol» plutôt que de porter plainte contre le footballeur, selon Le Parisien.
Ce vendredi 3 mars, le joueur du Paris-Saint-Germain a été mis en examen pour des faits de viol, a indiqué le parquet.
Les faits se seraient déroulés au domicile du joueur du PSG à Boulogne-Billancourt samedi 25 février, alors qu’il était forfait pour le déplacement de son équipe à Marseille, le lendemain. D’après la publication de la femme du joueur, Hiba Abouk, sur Instagram ce dimanche, cette dernière se trouvait pendant ce temps en compagnie de ses deux enfants à Dubaï (Emirats arabes unis).
Après s’être autosaisi de l’enquête, le parquet de Créteil a finalement confié le dossier à celui de Nanterre en raison de la localisation du domicile du joueur, où se seraient déroulés les faits.
Hakimi conserve le soutien du PSG
Son avocate, Maître Fanny Colin, a réagi à l'annonce par voie de communiqué en déclarant qu'il s'agissait ici d'une «tentative de racket» à l'encontre de son client, qui «dément fermement les accusations» portées contre lui.
Sa mise en examen lui «offre enfin la possibilité de se défendre», a estimé Me Fanny Colin.
Malgré cette mise en examen pour viol, le demi-finaliste de la Coupe du monde ne perd pas l'appui de son club. Vendredi, un porte-parole du club a annoncé que le PSG «apporte son soutien» à Hakimi et «fait confiance à la justice», mais «ne fera aucun commentaire» sur ce dossier.
L'entraîneur Christophe Galtier a lui affirmé en conférence de presse vendredi qu'il ne «répondrait à aucune question sur l'extrasportif d'Achraf Hakimi», mais espère que ce dernier, qui est blessé et n'a pas pu participer au déplacement du PSG à Marseille dimanche, sera présent pour le match contre le Bayern Munich en huitième de finale retour de la Ligue des champions.
Une discussion avec Achraf Hakimi via Instagram
D’après les premiers éléments de l’enquête, la discussion initiale entre Achraf Hakimi et la victime supposée remonterait au 16 janvier dernier via Instagram. Cette dernière aurait rejoint le latéral à son domicile dans la nuit de ce samedi, grâce à un Uber commandé par l’ancien joueur de Dortmund.
Selon la plaignante, le footballeur l’aurait alors embrassée, avant de soulever ses habits et de poser sa langue sur ses seins malgré sa désapprobation. Elle a ajouté que ce dernier aurait été plus loin encore en la pénétrant avec ses doigts sans son consentement. La jeune femme serait alors parvenue à le repousser en utilisant son pied, puis à prévenir une amie par SMS pour qu’elle vienne la récupérer.
La victime présumée n’a pas encore été entendue par les enquêteurs en charge du dossier. Toutefois, les investigations ont débuté sur la base du témoignage livrée par cette dernière ce dimanche.