Un technicien intervenant pour déboucher les canalisations d’un immeuble de Saint-Priest (Rhône) a découvert mardi 17 janvier des morceaux de corps humains dans les tuyaux. Un suspect a été arrêté et la victime est identifiée.
Un technicien de maintenance qui intervenait mardi 17 janvier, vers 23h40, pour déboucher les canalisations d’un immeuble de Saint-Priest (Rhône) a retrouvé à l’intérieur des morceaux de corps humain. Selon des informations obtenues par CNEWS, un bout de pied et des lambeaux de vêtements s’y trouvaient.
Au fil des recherches, une grande partie des restes du corps a été retrouvée, a indiqué une source proche du dossier. Des morceaux de vêtements ont aussi été extraits. Par ailleurs, à proximité de l'immeuble, une scie électrique a été découverte dans une poubelle. Des analyses sont faites pour s’assurer qu’il s’agit d’un outil utilisé dans cette affaire.
La victime identifiée
Les investigations médico-légales ont permis d'identifier la victime comme étant un jeune homme de 17 ans. Il s’appellerait Mohamed, selon LyonMag, et était porté disparu depuis le samedi 13 janvier, soit quatre jours avant la découverte des restes. Il aurait déjà fait une fugue auparavant.
Le parquet de Lyon a indiqué avoir mis en place un dispositif de soutien afin d'aider sa famille, avec un psychologue et une association de soutien aux familles de victimes.
Un suspect arrêté, son profil s'affine
Alors qu'une enquête pour homicide volontaire a été ouverte et confiée à la police judiciaire, le parquet de Lyon a indiqué à CNEWS qu'un individu a été arrêté et placé en garde à vue mercredi. Il s'agit d'un proche de la victime, un homme de 28 ans, qui faisait partie de son entourage amical. Il est suivi pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années.
Il vivrait par ailleurs dans l’immeuble où les restes ont été retrouvés. Le voisinage l’a décrit comme «instable» à nos confrères du Parisien.
Sa garde à vue a été prolongée dans la journée de ce jeudi 19 janvier, tandis que l'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes des faits et le mobile du passage à l'acte. Par ailleurs, les enquêteurs se questionnent les liens entre des cris entendus par les habitants de l’immeuble le dimanche et le probable meurtre.