Dans la soirée de ce vendredi 14 octobre, neuf détenus se sont évadés du Centre de rétention administratif de Oissel, près de Rouen (Seine-Maritime). À cette heure, les fugitifs sont toujours dans la nature.
Des évadés dans la nature. Ce vendredi 14 octobre, aux alentours de 22h30, neuf hommes détenus au Centre de rétention administratif (CRA) de Oissel, près de Rouen (Seine-Maritime), se sont évadés.
Selon des informations de 76Actu, les prisonniers se seraient enfuis en creusant un trou dans un mur au niveau de l'encadrement d'une fenêtre. L'alerte a été déclenchée quelques heures plus tard et les recherches lancées pour retrouver les hommes en fuite.
Des agents de police du commissariat de police de Rouen sont venus en renfort pour les recherches dans la nuit de vendredi. Mais le dispositif a été levé ce samedi matin, n'ayant pas pu permettre de retrouver les détenus.
Des détenus algériens et tunisiens
Pierre-André Durand, préfet de Région, s'est rendu sur place ce matin, accompagné de la directrice zonale de la Police aux frontières, venue de Rennes. Selon des sources policières à l'AFP, les détenus sont de nationalités algérienne et tunisienne.
«Un ensemble de mesures ont été actionnées avec un renforcement des patrouilles à l'intérieur du CRA, à l'École Nationale de Police et à l'extérieur du site», a indiqué la préfecture à nos confrères. «Un dispositif d'alerte avec des effectifs en gendarmerie et police a également été mis en place avec une diffusion de fiches de recherches», poursuit-elle.
Le Centre de rétention administratif de Oissel avait fait l'objet d'un rapport de la Cimade, une association de solidarité et soutien politique aux migrants, réfugiés et déplacés, qui considérait l'établissement pénitentiaire comme vétuste.