Deux détenus sont morts dans la nuit de vendredi à samedi au centre pénitentiaire de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais. Sans qu'un lien ne soit établi entre les deux décès, deux enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les causes de leur mort, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Deux détenus, nés en 1979 et 1982, sont morts dans la nuit de vendredi à samedi 17 septembre au centre pénitentiaire de Longuenesse, a priori de mort naturelle, a déclaré le parquet de Saint-Omer. De même, ces deux hommes ne se sont pas suicidés.
Selon les premiers éléments, les deux détenus n'avaient «rien à voir» l'un avec l'autre et ne se côtoyaient pas, l'un des deux se trouvant dans le bâtiment de la «structure d'accompagnement vers la sortie».
Deux autopsies prévues la semaine prochaine
Le parquet de Saint-Omer a également souligné le caractère «assez exceptionnel» de ces deux décès quasi simultanés. Deux enquêtes ont été ouvertes pour déterminer leurs causes. Des autopsies doivent avoir lieu la semaine prochaine.
«On attend le résultat des analyses toxicologiques. Ce sont des personnes jeunes, qui n'avaient pas de maladies particulières», a indiqué le parquet.
Selon le délégué syndical UFAP-UNSA Yannick Lefebvre, le premier détenu était arrivé vendredi vers 17h au centre pénitentiaire et avait alors été vu par un médecin. Il a ensuite «fait un malaise dans la nuit». C'est son co-détenu qui a alerté les surveillants, qui ont effectué les gestes de premiers secours sans réussir à le sauver. Tandis que le second détenu a été découvert dans son lit dans la structure d'accompagnement vers la sortie, «ce matin à la prise de service», selon Yannick Lefebvre.