Ce mardi soir, peu après minuit, dans le 7e arrondissement de Paris près du Champ de Mars, un policier de la BAC a été contraint d'ouvrir le feu à deux reprises sur un individu menaçant.
Une interpellation qui a mal tourné. Menacé mardi soir à Paris (7e) près du Champs-de-Mars par un homme muni d'un tesson de bouteille, un policier de la BAC a été contraint de tirer à deux reprises sur l'individu.
Le fonctionnaire a été placé en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d'une enquête pour «violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique», a indiqué le parquet de Paris. Une seconde enquête a par la suite été ouverte pour «tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique» et confiée au 3e district de police judiciaire (3e DPJ).
Le pronostic vital de l'homme blessé par balle était engagé «au moment de sa prise en charge par les secours», transporté rapidement à l'hôpital Necker.
L’assaillant menaçait Des passants et des touristes
Il était peu après minuit, ce mardi, lorsque les agents de la BAC effectuaient une surveillance aux alentours du Champs-de-Mars. Ils ont été attiré par «des cris» à «une cinquantaine de mètres». L'un des policiers présents s'est alors dirigé vers les lieux et aperçoit, selon son récit, un homme avec «une bouteille de vin en verre à la main», menaçant des passants et des touristes.
Voyant le policier arriver, l’homme alcoolisé a brisé la bouteille et lui a «craché au visage» et «l'a menacé verbalement et physiquement» avant de s'éloigner vers l'avenue Elisée-Reclus. Pour tenter de calmer l’agresseur, les collègues du policier l’ont aspergé de gaz lacrymogène, ce qui a conduit l'individu à s’asseoir sur le trottoir. Ce faisant, alors que le premier policier, muni de sa matraque, se dirigeait vers lui pour l'interpeller, l'assaillant s'est relevé et a tenté de lui asséner un coup de tesson de bouteille.
Réussissant à parer le coup, malgré son déséquilibre face à l’individu qui avait armé son bras selon nos informations, le gardien de la paix a tiré à deux reprises, le blessant à la cuisse et au flanc.
«Le policier a fait l’objet d’une attaque extrêmement brutale et violente, à laquelle il a réagi avec professionnalisme et sang-froid», a réagi Laurent-Franck Liénard, son avocat. Le fonctionnaire n'a pas été blessé.