Deux gendarmes ont été «sévèrement blessés» par un véhicule ayant pris la fuite lors d'une opération de contrôle à Vidaillat (Creuse) ce jeudi.
Un nouveau refus d'obtempérer. Ce jeudi 25 août, deux gendarmes ont été blessés lors d'une opération de contrôle à Vidaillat, dans la Creuse.
Selon les premiers éléments de l'enquête, obtenus par nos confrères de La Montagne, les militaires étaient en appui d'un contrôle dans une maison habitée par un couple de Britanniques.
Les faits auraient mal tourné lors de l'arrivée d'un homme d'une cinquantaine d'années sur les lieux.
Après avoir fait semblant de se soumettre au contrôle, ce dernier a finalement redémarré son véhicule et roulé en direction des gendarmes.
Selon la préfecture, les deux gendarmes ont été «sévèrement blessés», faisant l'objet d'une incapacité totale de travail (ITT) de vingt-et-un jours pour l'un, toujours hospitalisé à Guéret, et d'une ITT de six jours pour l'autre, qui a regagné son domicile.
Le militaire hospitalisé souffre d'une fracture ouverte au niveau du nez et devrait sortir de l'hôpital dans l'après-midi, avait auparavant indiqué la gendarmerie de la Creuse à un correspondant de l'AFP.
Plein soutien aux deux gendarmes blessés, dont un est toujours hospitalisé, à la suite d’un refus d’obtempérer cet après-midi dans la Creuse.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 25, 2022
Un individu connu DES SERVICES DE POLICE
Le suspect de 51 ans a pris la fuite au volant d'une Audi A3 et était toujours recherché vendredi par les gendarmes de Creuse, Corrèze, Haute-Vienne, Allier, Indre et Puy-de-Dôme, a ajouté la gendarmerie.
Selon Martine Laporte, maire de la commune, le fugitif est Robert Hendy-Freegard, un Britannique arrivé à Vidaillat avec sa compagne en 2015, «très connu des services de police du Royaume-Uni pour des faits d'escroquerie sur plusieurs femmes».
Selon la maire, l'homme, déjà condamné à de la prison ferme outre-Manche, a fait l'objet d'une série documentaire sur Netflix «The Puppet Master».
Une enquête a été ouverte par le parquet de Guéret pour «tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique».