Les cinq victimes du meurtre familial perpétré à Douvres (Ain) ont toutes été tuées à l'arme blanche, révèlent les autopsies. Le forcené a été abattu par le GIGN le 20 juillet.
Des meurtres à l'arme blanche. Les autopsies ont apporté de nouvelles informations sur la tuerie de Douvres (Ain), survenue dans la nuit du 19 au 20 juillet. Le forcené aurait attaqué cinq membres de sa famille à l'arme blanche, «vraisemblablement» dans leur sommeil, a indiqué le parquet de Bourg-en-Bresse.
Le meurtrier était âgé de 22 ans. Il s'en est pris à son père de 51 ans, à sa belle-mère de 48 ans, à sa soeur de 17 ans, à la fille de sa belle-mère, âgée de 15 ans, et à l'enfant issu de la nouvelle union, un garçon de quatre ans. «Il est difficile de déterminer l'ordre dans lequel les agressions ont été commises, même s'il est probable que le couple a été tué en premier», a déclaré Christophe Rode, procureur de Bourg-en-Bresse.
Le forcené s'était ensuite retranché dans sa maison à Douvres (Ain), petite commune située à cinquante kilomètres de Lyon. Armé d'un fusil et d'un katana (sabre japonais), il a refusé de se rendre. Il a été abattu par le GIGN le 20 juillet.
«Les négociateurs ont essayé de rentrer en contact avec lui toute la nuit, en vain, et l'assaut a été donné dans la matinée», a déclaré une source proche du dossier à l'AFP.
Un employé de la restauration rapide
Selon Christian Limousin, maire de Douvres, cette famille résidait dans la maison depuis juillet 2020 et «commençait à s'investir dans le village». Une connaissance des victimes a indiqué sur place que l'auteur de la tuerie travaillait dans une enseigne de restauration rapide dans une ville voisine.
Une centaine de gendarmes, dont des envoyés du groupement de l'Ain, de l'antenne du GIGN, et des techniciens d'investigation criminelle étaient sur les lieux.
Ce drame constitue l'une des tueries familiales les plus meurtrières en France ces dernières années. En octobre 2020, un père avait tué sa femme, ses deux enfants et deux neveux à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).