Lorsqu'il a tué sa femme, Alexia Fouillot, en 2017, Jonathann Daval a hérité de 50% de la maison qu'ils occupaient ensemble en Haute-Saône. Saisie par les proches de la victime, la justice leur a finalement accordé la pleine propriété du bien.
Avant de devenir une scène de crime, ce pavillon de Gray-la-Ville, en Haute-Saône, a été le foyer du couple Daval. A la mort d'Alexia Fouillot, en octobre 2017, son mari et meurtrier, Jonathann Daval, était devenu propriétaire à 50% de ce bien. L'autre moitié était revenue en indivision aux parents et à la soeur de la jeune femme, qui avaient saisi la justice afin d'être les seuls détenteurs du bien.
D'après les informations du Parisien, ce dimanche 19 juin, une décision de justice datant du 8 mars dernier leur a donné raison. Les proches d'Alexia Fouillot sont donc désormais propriétaires de l'ensemble de cette «maison de famille, à la fois lieu du bonheur et de la tragédie», selon les mots de leurs avocats, Gilles-Jean et Jean-Hubert Portejoie.
Une valeur estimée à 170.000 euros
Le Code civil prévoit de toute façon que Jonathann Daval ne puisse pas hériter de ce pavillon, sachant qu'il a été définitivement condamné pour le meurtre de sa femme. Voilà pourquoi Jean-Pierre et Isabelle Fouillot, les parents d'Alexia, ont poursuivi leur ex-gendre, afin de le contraindre à leur vendre sa part de la maison.
D'une valeur estimée à 170.000 euros, ce pavillon doit être revendu au profit des proches d'Alexia : ses parents, mais aussi sa soeur, Stéphanie. La justice a ordonné que le produit de la vente serve en large partie à couvrir l'indemnisation de la famille Fouillot.
Reconnu coupable du meurtre de son épouse, Jonathann Daval a en effet été condamné en appel à verser 160.000 euros de dommages et intérêts aux proches de la victime. Il purge actuellement une peine de 25 ans de réclusion.