Accusé d’avoir incendié une soixantaine de véhicules depuis 2017, un homme appartenant à la mouvance de l’«ultragauche» a été interpellé et écroué.
Il s’en est pris à un véhicule diplomatique. Un homme proche de la mouvance de l' «ultragauche» a été arrêté le week-end dernier et placé en détention provisoire, accusé d'avoir incendié depuis 2017 une soixantaine de véhicules qui appartenaient notamment à des entreprises publiques ou des opérateurs de téléphonie, a appris l'AFP de source proche du dossier.
Cet homme âgé d'une quarantaine d'années a été arrêté par la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire dans l'Oise où il vivait, après avoir incendié dans la nuit du 10 au 11 juin une BMW et un véhicule diplomatique dans le XVIIe arrondissement de Paris, a précisé cette source.
Les véhicules incendiés, majoritairement en Ile-de-France, appartenaient à des entreprises publiques comme Enedis ou Eiffage, ainsi qu'à des opérateurs de téléphonie, a ajouté la source.
«Plus de 100 véhicules ont été détruits au total» et «dix façades d'immeubles brûlées» par la propagation des incendies, a-t-elle détaillé.
Le suspect faisait l'objet depuis «plusieurs mois», d'une enquête ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à la (SDAT), a précisé la source.
Il était également administrateur d'un site internet dans lequel il «revendiquait et incitait à perpétrer ce genre de méfaits», a ajouté cette source.
Il était «rompu aux techniques de la clandestinité» et «n'a rien dit en audition», a-t-elle encore dit.
Il était «très méfiant», il «connaissait bien le système de vidéosurveillance de la ville de Paris, par exemple" et "empruntait des itinéraires non couverts» par les caméras.