Un corps avait été découvert le 11 mars dernier dans un local désaffecté de la ville du Cateau-Cambrésis dans le Nord de la France. Un mois plus tard, l'analyse ADN est venue confirmer qu'il s'agissait bien d'Angélique Herlem, une mère de famille de 36 ans portée disparue dans la nuit du 13 au 14 janvier dernier.
Cette information a été attestée par le procureur de Cambrai, Rémi Schwartz, à plusieurs médias régionaux, dont La Voix du Nord. Cependant, l'autopsie du corps de la jeune femme n'a révélé qu'«aucune cause apparente au décès», n’a été constatée, ni qu'aucun «signe d’intervention d’un tiers» n’a été détecté. Ainsi, les circonstances de sa mort restent inconnues.
Vendredi 8 avril, la fille d'Angélique Herlem, âgée de 18 ans, a écrit sur Facebook que sa «vie ne sera plus jamais la même».
«Il m'est très difficile de m'exprimer en ce jour si sombre. Ma mère nous a quitté et ma vie ne sera plus jamais la même. Le lien qui m'unissait à maman était très fusionnel. Bien sûr, elle était ma mère, mais elle représentait tout pour moi. Depuis le jour où je suis née, elle m'a tout donné, l'amour, la sécurité, l'attention, la présence», témoigne-t-elle sur ce réseau social.
La jeune femme de 36 ans avait disparu dans la nuit du 13 au 14 janvier, sans laisser d'explication. Un avis de recherche avait même été lancé par la gendarmerie du Cambrésis dès le lendemain de sa disparition. De même, sa famille avait organisé plusieurs battues pour tenter de la retrouver.
Les funérailles d'Angélique Herlem auront lieu vendredi prochain au cimetière du Cateau.