L’enquête a été longue et a débouché sur la mise en examen de huit suspects. De l’automne 2020 à février 2022, les forces de l’ordre sont parvenues à remonter la trace de ces individus, dans une affaire de viol collectif sur deux filles de 13 ans, dans une cave de la ville de Sarcelles (Val-d’Oise).
Au moment des faits, le 30 octobre 2020, les adolescentes avaient pris le train depuis Troyes (Aube) pour retrouver un garçon à Paris, rencontré via Snapchat. Arrivées dans la capitale, il leur avait demandé de se rendre à Sarcelles. Puis, sur place, elles avaient accepté de monter dans une voiture, où l’une avait été abusée sexuellement, avant d’être toutes les deux enfermées dans une cave.
Là, plusieurs individus les avaient violées. Des images avaient même été filmées, avant que les victimes parviennent à s’enfuir au bout d’une journée, en s’échappant par une fenêtre.
Demande de remise en liberté rejetée
Au total, sept profils génétiques avaient été relevés lors des expertises médicales. Les premières interpellations étaient survenues moins d’un mois après les viols, à la fin du mois de novembre 2020, et cela a duré jusqu’à février dernier.
Huit suspects sont concernés et ont tous nié les faits, rappelle Le Parisien. Quelques-uns auraient indiqué aux enquêteurs qu’ils pensaient que les filles étaient plus âgées (16 ou 17 ans) et qu’elles étaient consentantes.
L’un d’eux, 19 ans, a fait une demande de remise en liberté, après 15 mois de détention provisoire. Elle a été rejetée par la justice la semaine dernière, indiquent nos confrères. Son profil est celui d’un délinquant multirécidiviste, condamné à six reprises et ciblé par une tentative de meurtre sur un point de deal par le passé.