Deux infirmières ont découvert mercredi 20 octobre le corps décapité de l’un de leurs patients, à Bollène (Vaucluse). Le principal suspect du meurtre est son petit-fils. Voici ce que l’on sait au lendemain du drame.
Le suspect a été interpellé
L’auteur présumé des faits est un jeune homme de 37 ans, qui a été interpellé mercredi vers 23h30. Les forces de l’ordre ont été prévenues par un habitant de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Vaucluse), chez qui le suspect s’était rendu pour demander de l'eau et de la nourriture.
Lors de son interpellation par les gendarmes de la brigade territoriale de Bollène, il n’a opposé aucune résistance et n’était pas armé, a appris CNEWS de source proche du dossier. Le suspect était épuisé, torse nu et pieds nus, juste vêtu d’un short. Des traces de sang étaient largement visibles sur son corps.
Le procureur de la République de Carpentras, Pierre Gagnoud, a indiqué qu'il souffrait de troubles psychotiques et qu'il était suivi à domicile depuis de très nombreuses années, parfois également à l'hôpital. Il ne possédait aucun casier judiciaire mais était connu pour des procédures faisant état d'une addiction aux produits stupéfiants.
Son état de santé a été jugé incompatible avec un placement en garde à vue (pour le moment). Ce jeudi matin, il était hospitalisé sous escorte de gendarmerie.
La victime est un homme de 80 ans
La victime, qui a été retrouvée décapitée et présentait des «lésions thoraciques très importantes», était le grand-père du meurtrier présumé, a confirmé le procureur.
Agé de 80 ans, il a été présenté comme un «soutien important de son petit-fils» face à ses problèmes psychiatriques. L'enquête doit désormais permettre de comprendre pourquoi il est devenu sa victime et a été tué avec une telle violence.
La piste terroriste écartée
Le procureur de la République et les enquêteurs ont rapidement écarté la possibilité d’un attentat. «La piste terroriste est totalement exclue, les enquêteurs privilégiant le cercle familial sur fond de troubles de nature psychiatrique chez l'auteur présumé des faits» a-t-il expliqué.