L'ancien gendarme de 59 ans qui s’est suicidé ce mercredi 29 septembre est bien le tueur en série qui a défrayé la chronique judiciaire française.
La plus vieille affaire classée de France vient ainsi de trouver son épilogue. L'ADN de l'ancien militaire correspond en effet à celui du célèbre tueur.
Dans un communiqué diffusé ce jeudi soir, le parquet de Paris précise que «la comparaison ADN a établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l'homme décédé».
«Le Grêlé» était devenu sinistrement célèbre le 5 mai 1986 pour le viol et le meurtre de la petite Cécile Bloch, une collégienne de 11 ans, dans son immeuble de la rue Petit, situé dans le 19eme arrondissement de Paris. Outre l’affaire Cécile Bloch, le criminel avait ôté la vie à Gilles Politi (38 ans) et Irmgard Mueller (20 ans) en 1987, avant de prendre celle de Karine Leroy (19 ans) en 1994. «Le Grêlé» s’était aussi rendu coupable de 6 autres viols entre 1986 et 1994.
«Rien fait» depuis 1997
Selon les informations obtenues par CNEWS, l'homme qui s'est suicidé mercredi a laissé une lettre dans laquelle il reconnaît avoir commis des actes répréhensibles. Néanmoins, il ne fait pas explicitement référence à l'affaire du «Grêlé» et à ses victimes. Il a également affirmé dans ses écrits qu’il n’avait «rien fait» de répréhensible depuis 1997.
Les recherches ont permis d'en apprendre plus sur lui, dernièrement, comme la couleur de sa voiture (blanche), l'état de ses comptes en banque qu'il avait pris soin de vider ou encore l'identité de ses anciens collègues gendarmes, quand il travaillait en Ile-de-France.
Alors que les pistes des enquêteurs convergeaient vers lui depuis quelques mois, l’homme en question ne s’était pas présenté à la demande d’audition face au juge d’instruction.