Les trafiquants de drogue pus que jamais connectés. A Toulouse (Haute-Garonne), un réseau qui vendait principalement du cannabis et de la cocaïne a été démantelé, les deux principaux membres du réseau ayant été écroués mardi 21 septembre. Leur trafic «d'envergure» était organisé sur Snapchat.
Le réseau social servait à la fois de plate-forme de vente et de promotion. Le principal suspect, déjà «impliqué dans des trafics de stupéfiants à deux reprises, en 2013 et en 2016», se chargeait de trouver les clients sur la célèbre application de partage de photos et de vidéos.
Selon le procureur de Toulouse, l'homme a notamment attiré l'attention des forces de l'ordre en prenant l'habitude «de circuler à bord de véhicules de luxe, sans rapport avec les revenus officiels que lui procuraient son activité de commerçant».
Il opérait avec la complicité d'un «lieutenant» qui «conservait à son domicile les produits, livrait la marchandise aux clients sur ordre de l'organisateur et déterminait les secteurs de livraison pour les coursiers employés par les réseaux».
En dehors de ces deux protagonistes, quatre autres individus ont été arrêtés dans le cadre de ce démantèlement. Ils ont, a priori, joué un rôle moins important, notamment celui de livreur. Le procureur souligne qu'«au moins un mineur» officiait en tant que tel pour le réseau.
La police a procédé à des perquisitions au cours desquelles ont été découverts des «effets habituellement réservés aux forces de l'ordre», tels que des brassards «police», un gyrophare, des menottes ou encore des étuis d'armes de poing. Des stupéfiants ainsi qu'une «quantité importante d'espèces» ont également été saisis.