L'enquête sur la disparition de Maddie McCann pourrait être résolue d'ici à quelques mois, selon le procureur général allemand Hans Christian Wolters.
La petite fille a disparu le 3 mai 2007 alors qu'elle était en vacances avec ses parents à Praia da Luz, au Portugal. Depuis, les investigations se poursuivent. Hans Christian Wolters, en charge de l'enquête sur le suspect allemand Christian Brückner, a confié, dans The Mirror, avoir reçu «des informations très intéressantes». «Nous sommes satisfaits des rapports obtenus suite à nos appels à témoins. Malheureusement, certaines de nos questions restent sans réponse», a-t-il ajouté dans le quotidien britannique.
Christian Brückner, déjà condamné pour abus sexuels sur des mineures, reste le principal suspect. En 2007, l'homme résidait dans un camping-car près de Praia da Luz, en Algarve, l'endroit où la fillette de 3 ans a disparu. Au cours de leur enquête, les forces de l'ordre ont interrogé de multiples témoins en Allemagne mais aussi au Portugal. Parmi eux, l'ex-petite amie de Brückner a notamment déclaré avoir été agressée par le suspect dans le passé.
«Nous fournirons de plus amples détails»
Ce dernier a toujours nié son implication dans la disparition de la petite Maddie, rapporte The Mirror. Jusqu'ici, il a toujours refusé de parler à la police. Mais l'homme devra à nouveau faire face aux enquêteurs à la fin des investigations, selon le procureur général allemand. «Lorsque nous aurons terminé notre enquête, nous informerons le public du résultat et nous fournirons de plus amples détails», a souligné Hans Christian Wolters.
L'année dernière, les enquêteurs avaient révélé avoir découvert un appel sur le téléphone de Christian Brückner. L'homme a passé un coup de téléphone d'environ 30 minutes une heure avant que la fillette ne soit portée disparue. L'identité du destinataire de l'appel reste cependant inconnue, rappelle le quotidien britannique.
Christian Brückner a été condamné pour viol au Portugal. Il est actuellement incarcéré en Allemagne pour une autre affaire.