Environ 400 personnes se sont réunies samedi soir à Couchey, près de Dijon en Bourgogne, pour une free-party illégale dans un bâtiment désaffecté. Les gendarmes sont intervenus pour y mettre fin, et une personne a été placée en garde à vue.
C’est vers 19h samedi 1er mai que la «free-party», un concert gratuit de musique électro, a débuté, pour se terminer vers 2h du matin ce dimanche, lors que les forces de l’ordre ont saisi le matériel de sonorisation. Selon les informations de France Bleu Bourgogne, confirmées par l’AFP, l’organisateur présumé de la soirée a été placé en garde en vue.
«Le responsable présumé de la soirée a été interpellé, il est mis en cause par le parquet pour mise en danger de la vie d'autrui», a indiqué la préfecture de Côte-d’Or à la radio locale, ajoutant qu’environ 200 participants ont été verbalisés dans le cadre de la crise sanitaire. Ils s’exposaient effectivement à des amendes de 135 euros pour non-respect du couvre-feu ou non-port du masque.
Au cours de la nuit, une centaine de gendarmes, ainsi que plusieurs pompiers et policiers ont été mobilisés. Les forces de l’ordre ont d’ailleurs tiré du gaz lacrymogène autour du bâtiment pour empêcher environ 150 fêtards supplémentaires de rentrer à l’intérieur du hangar. Selon les constatations faites par les journalistes de France Bleu sur place, les participants de cette free-party venaient de diverses régions de France, et même de Suisse.
Des fêtes illégales qui se multiplient. Quelques heures plus tôt, dans le département des Côtes-d’Armor, en Bretagne, 500 personnes s’étaient également réunies dès le vendredi 30 avril au soir pour un week-end de fête non-autorisé, nécessitant donc également l’intervention des gendarmes.