Le rallye le plus célèbre du monde s’élance lundi 2 janvier depuis la capitale du Paraguay, Asuncion. Un Dakar 2017, le 39e du nom, qui propose quelques nouveautés et curiosités.
Le parcours
«Le parcours du Dakar 2017 poussera les pilotes dans le monde de l’endurance extrême.» Les mots choisis par le directeur sportif du rallye, Marc Coma, ont le mérite d’être clairs. Pour gagner cette année, il faudra non seulement avoir une bonne voiture, mais aussi être prêt physiquement.
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Pour la première fois, le Dakar et ses 316 concurrents vont poser leurs roues au Paraguay, où sera donné le départ de la course, lundi 2 janvier. L’arrivée, elle, est fixée 9.000 kilomètres plus loin, à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, après un gros détour par la Bolivie.
Reminder: Here's the official route of the #Dakar2017. We're not going to test you, but we hope you know it by by now! #RoadToDakar2017 pic.twitter.com/3UcjZOucTc
— DAKAR RALLY (@dakar) 30 décembre 2016
L’altitude comme juge de paix
Ce sera certainement la principale difficulté de ce Dakar 2017. La raison pour laquelle les organisateurs annoncent que ce parcours est le plus difficile depuis l’arrivée du rallye en Amérique du Sud en 2009. La course va se dérouler pendant six jours à plus de 3.000 mètres d’altitude, avec un passage dans la Cordillère des Andes.
«Les concurrents vont vivre, en fonction des terrains et des géographies, des conditions climatiques extrêmement variées. On peut vraiment rencontrer tous les types de conditions», explique ainsi le directeur du Dakar, Etienne Lavigne, au micro de France Info.
Les favoris
Sur le Dakar, les années se suivent mais les noms des favoris ne varient pas beaucoup. Vainqueur l’an passé de son 12e Dakar (sept en moto, cinq en voiture), Stéphane Peterhansel et sa Peugeot 3008 DKR en fait évidemment partie. Sur une voiture similaire, Sébastien Loeb, 9e en 2016, va tenter de faire mieux. Carlos Sainz et Cyril Despres seront au volant de deux autres Peugeot.
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Pour les contrarier au classement général, on peut compter sur Mikko Hirvonen sur Mini, 4e l’an passé pour sa première participation, Nasser Al-Attiyah, Nani Roma et Giniel De Villiers, au volant de leur Toyota.
Chez les motos, le grand favori s’appelle Toby Price. L’Australien est le tenant du titre et fait figure d’épouvantail de la catégorie.
Hier, shakedown OK & visite dans Asuncion. Aujourd'hui, vérifs administratives & briefings avant un réveillon tranquille #WeLoveDust pic.twitter.com/QhiYVF7L81
— Sébastien Loeb (@SebastienLoeb) 31 décembre 2016
Le coup de coeur
Son histoire est extraordinaire et sa volonté semble sans limite. À 48 ans, Philippe Croizon, amputé des quatre membres, a décidé de se lancer dans l’aventure Dakar cette année. Son buggy BMW se conduit à l’aide d’un joystick, grâce à un système qu’il a lui-même mis au point.
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Six ans après avoir traversé la Manche à la nage, Philippe Croizon repart dans une autre aventure extraordinaire qu’il compte bien mener à son terme. Une assistance rapprochée le suivra sur les pistes sud-américaines.
Avec le directeur de course Etienne Lavigne et le directeur sportif Marc Coma #Dakar2017 pic.twitter.com/tQ4zTQkhax
— Croizon #Dakar2017 (@PhilippeCROIZON) 31 décembre 2016
Les curiosités
Ce Dakar 2017 sera également la troisième participation de la voiture totalement électrique Acciona 100% EcoPowered. Jamais, jusque-là, elle n’a réussi à rejoindre la ligne d’arrivée. Un problème technique lié au système de navigation l’en avait empêché en 2015. L’année dernière, elle avait dû abandonner pour ne pas être allé assez vite sur le parcours.
Enfin, la petite nouveauté technique cette année viendra des systèmes de navigation confiés aux équipages. L’utilisation des GPS est restreinte par les organisateurs, qui espèrent voir les pilotes revenir à la bonne vieille boussole pour s’orienter sur les pistes.