Jeudi 17 novembre, l'astronaute français Thomas Pesquet s'est envolé du cosmodrome de Baïkonour en direction l’ISS, la station spatiale internationale, pour une mission de six mois.
Après le décollage de la fusée Soyouz, Thomas Pesquet et ses compagnons de voyage, le cosmonaute russe Oleg Novitsky et l’astronaute américaine Peggy Whitson, resteront plus de quarante-huit heures dans leur capsule avant de pouvoir s’arrimer à l’ISS le 19 novembre.
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Il faudra ensuite deux heures de manœuvres avant de pouvoir ouvrir le passage reliant leur capsule à la station internationale. Les trois astronautes pourront alors enfin rejoindre l’ISS, où les attendent l’astronaute américain Shane Kimbrough et les cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Andreï Borisenko. Les six membres de l’équipage ainsi réunis formeront l’expédition 50.
Expériences scientifiques et pédagogiques
Il sera alors question pour Thomas Pesquet de se mettre au travail. Le CNES (le centre national d’études spatiales), a en effet défini les objectifs de la mission Proxima, longue de six mois. Celle-ci a ainsi pour but de «faire avancer la connaissance du corps humain, la physique et la biologie, et à démontrer de nouvelles technologies».
A ce titre, le Français devra en effet mener 62 expériences scientifiques et pédagogiques pour le compte de l’ESA (l’agence spatiale européenne), du CNES et de l’agence spatiale français. A titre d’exemple, il procèdera à des essais de technologies innovantes de purification d’eau, des tests de matières autonettoyantes, de capteurs médicaux nouvelle génération, d'un échographe téléopéré depuis la Terre...
Mesure de l'impact de l'apesanteur
Il participera également à de nombreuses expériences visant à mesurer l’impact de l’apesanteur sur le système nerveux, l'horloge biologique, la dépense énergétique des astronautes et la musculature. L'étude de la perte des réflexes et des repaires dans l'espace est également au programme grâce à la réalité virtuelle. Thomas Pesquet fera également lui-même l’objet d’études puisque des scientifiques étudieront son cerveau, ses os et ses muscles. Ces expériences visent à améliorer les conditions et anticiper les besoins des astronautes pour de futurs voyages.
En outre, Thomas Pesquet participera également à 55 expériences menées conjointement avec les agences américaines, canadiennes et japonaises. Autant dire que le Français aura un programme chargé pendant ses 180 jours dans l’espace.