Le physicien théoricien et cosmologiste britannique Stephen Hawking est un fin connaisseur des trous noirs. Selon lui, il serait possible d'en sortir pour accéder à des univers parallèles.
Le 24 août, lors d’une conférence donnée à Stockholm, Stephen Hawking, à qui l’on doit notamment la découverte des radiations de Hawking émises par les trous noirs, déclarait que ces phénomènes étaient des passages vers un autre univers.
Selon le physicien britannique, les personnes qui se perdent dans un trou noir auraient la possibilité d’en échapper en vie. En revanche, ils se retrouveraient dans un univers différent du leur. "Si vous tombez dans un trou noir, n’abandonnez pas. Il y a une sortie.", expliquait Hawking à son public.
Une théorie qui mettrait fin à un des plus grands questionnements
Cette théorie est une réponse à un paradoxe auquel beaucoup de physiciens cherchent une solution. Qu’advient-il des objets qui tombent dans un trou noir ? Les informations sur ces objets (masse, forme, couleur) doivent bien être conservées, alors que les objets sont engloutis.
Hawking pense que les informations sont conservées aux frontières de l’horizon d’un trou noir. Elles ne sont donc pas englouties par le phénomène. Il explique qu’un trou noir large et en rotation pourrait constituer un passage vers un autre univers.
"Même si je suis passionné par les voyages dans l’espace, je n’essayerais pas ça.", plaisantait Stephen Hawking lors de cette conférence, faisant référence à une chute dans un trou noir.
Explication de la théorie
Un trou noir est un phénomène spatial. Il est composé d’un horizon, où la vitesse de libération atteint celle de la lumière (299 792 458 mètres par seconde). La vitesse de libération est la vitesse minimale que doit atteindre un objet pour se libérer de l’attraction d’un astre (planètes, étoiles).
Selon Hawking, les informations concernant les objets sont conservés aux frontières de cet horizon. Elles n’entrent donc jamais dans le trou noir, et n’ont pas besoin d’en ressortir. En revanche, elles atteignent la vitesse de libération et se décrochent de l’astre dont elles dépendent.