Présents à la COP27, les présidents colombien et vénézuélien, Gustavo Petro et Nicolas Maduro, ont lancé mardi un appel à la création d'une vaste alliance pour protéger l'Amazonie.
Sauver le poumon de la Terre. Gustavo Petro et Nicolas Maduro, respectivement présidents de la Colombie et du Venezuela, ont appelé ce mardi à la COP27 à créer une alliance pour protéger la forêt amazonienne.
«Nous sommes décidés à revitaliser la forêt amazonienne» afin «d'offrir à l'humanité une victoire importante dans la lutte contre le changement climatique», a affirmé Gustavo Petro lors de la conférence de l'ONU pour le climat.
Le Brésil attendu dans cette alliance
La participation du Brésil à une telle alliance, qui relève pour l'heure d'une déclaration d'intentions, serait «absolument stratégique», a souligné Gustavo Petro.
Le président brésilien Lula, élu au second tour de la présidentielle face à Jair Bolsonaro, doit se rendre la semaine prochaine à la COP27.
Les Etats-Unis appelés à participer
Gustavo Petro, à l'origine de cette initiative, a appelé à y associer en outre les Etats-Unis, «le pays qui pollue le plus» sur le continent américain, tandis qu'au sud se trouve «l'éponge qui absorbe le plus de CO2 du continent».
Il a plaidé pour «l'ouverture d'un fonds» qui serait alimenté par «la contribution d'entreprises privées et des Etats du monde».
Ce dernier a également lancé un appel à la solidarité des organisations internationales, au moment où la COP a mis à son agenda officiel la question du financement des dommages déjà causés par le réchauffement.
Selon l'organisation Amazon Conservation, qui surveille la déforestation dans la région, environ 13 % de la biomasse originelle de la forêt amazonienne a déjà disparu.
Le bassin amazonien, qui s'étend sur 7,4 millions de kilomètres carrés, couvre près de 40 % de l'Amérique du Sud et s'étend sur neuf pays, avec une population estimée à 34 millions d'habitants, indigènes pour la plupart.