Première cause du réchauffement climatique mondial, les émissions de CO2 vont progresser en 2023 en raison d’une part trop faible versée par chaque état à la transition écologique, affirme l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui dresse une alerte en ce sens, ce mardi 20 juillet.
Au total, sur les 16.000 milliards de dollars de mesures fiscales annoncées par l’ensemble des pays lors de la pandémie de Covid-19, seuls 380 milliards de dollars ont été alloués aux énergies propres, soit à peine 2% de la somme globale.
«Au vu des prévisions actuelles de dépenses publiques, les émissions de CO2 sont parties pour atteindre des niveaux records en 2023 et continuer à croître les années suivantes», a estimé le directeur de l’AIE, Fatih Birol, dans un communiqué.
des efforts financiers sont necessaires
«De nombreux pays ratent aussi les opportunités qu’ils pourraient tirer de l’essor des énergies propres : croissance, emplois, déploiement des industries énergétiques du futur», déplore Fatih Birol.
D’après les estimations faites par son organisme et celles du FMI, en investissant 1.000 milliards de dollars supplémentaires dans l’écologie chaque année partout sur le globe, pendant au moins trois ans, cela permettrait de créer neuf millions d’emplois verts sur la planète.
Des chiffres éloquents qui pourraient inspirer les ministres de l’Environnement et de l’Énergie des pays membres du G20, qui se réunissent à Naples (Italie) jeudi et vendredi, pour mettre en place des mesures plus respectueuses de l’environnement.