Trois braconniers ont été inculpés en Chine pour avoir tué un panda, la mascotte nationale.
Ils sont considérés comme des "guobao", des trèsors nationaux. En Chine, les pandas sont particulièrement protégés, et les individus qui les chassent s'exposent à de lourdes poursuites.
C'est le cas de deux frères et d'un marchand, qui risquent jusqu'à dix ans de prison pour avoir tué l'un de ces mammifères avant de vendre sa viande et ses pattes, a rapporté jeudi 24 septembre l'agence officielle Chine nouvelle.
Les frères avaient tué l'animal en décembre dernier, dans une forêt de la province du Yunnan (sud-ouest). Ils en avaient mangé une partie avant de vendre le reste de la viande et les pattes au troisième homme. La peau, le crâne et le foie de l'animal avaient par la suite été découverts à leur domicile.
Confrontés à la police, les malfaiteurs ont affirmé avoir pris le panda pour une espèce plus commune d'ours.
Aucun panda n'avait été aperçu dans la région depuis des siècles
L'affaire aura toutefois permis de découvrir l'existence de pandas dans la région. Aucun n'avait en effet été aperçu dans la province du Yunnan depuis des siècles. Ce braconnage a conduit les autorités locales à mener des recherches, arrivant à la conclusion que d'autres specimens devaient vivre dans cette forêt.
Une nouvelle importante quand on sait qu'il ne reste que 1 800 pandas en liberté dans le monde et environ 400 en captivité, essentiellement dans le sud-ouest de la Chine.