La voiture électrique n’est pas uniquement faite pour la ville. Un habitant du village de Champclause (Haute-Loire) le prouve avec sa Bluecar personnelle, qu’il possède depuis la fin du mois d’octobre 2013. Avec elle, Noël Demars, 68 ans, a déjà parcouru plus de 56 000 kilomètres, essentiellement sur des petites routes. Ce qui en fait le plus gros rouleur avec ce modèle.
Quels types de trajets effectuez-vous avec votre Bluecar ?
Je l’utilise presque tous les jours, pour des déplacements privés. Je roule 4 000 kilomètres par mois, notamment pour rendre visite à des amis dans le Puy-de-Dôme ou en Ardèche. Elle est dynamique, confortable et ne fait pas un bruit. Et je n’ai jamais eu aucun problème, même par grand froid. J’habite pourtant à 1 200 mètres d’altitude et il arrive que la température descende à
– 15 °C, comme en début de semaine.
La rechargez-vous souvent ?
Tous les soirs. C’était facile de prendre cette habitude, puisque je le fais déjà avec mon téléphone portable. D’ailleurs, c’est le même type de prise. Je la laisse charger la nuit pour avoir une bonne autonomie en journée. J’ai déjà parcouru 201 kilomètres en un seul jour, en roulant sur des côtes en montagne, et il me restait environ 10 % de batterie. J’ai vraiment été séduit par cette Bluecar.
Par rapport à un véhicule classique, quelles économies réalisez-vous ?
En une année j’ai gagné autour de 1 200 euros par rapport à mon autre voiture, diesel. J’y gagne surtout sur l’entretien, qui est quasi inexistant sur la Bluecar, alors que j’ai récemment déboursé 600 euros pour une courroie et 170 euros de vidange avec mon véhicule diesel. L’assurance est aussi moins chère d’environ un tiers avec une électrique et, bien sûr, au jour le jour, l’électricité me coûte beaucoup moins cher que le gazole.