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L'UE s'engage à réduire de 40% ses gaz à effet de serre d'ici 2030

La pollution à Paris le 27 mars 2014. [Lionel Bonaventure / AFP / Archives]

Réunis à Bruxelles, les dirigeants européens ont signé dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 octobre un accord prévoyant de réduire d’au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

 

C’est à l’issue d’une nuit de débats que l'Union européenne a trouvé vendredi 24 octobre un accord historique sur son plan climat. Objectif : réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport au niveau de 1990). Jusqu’à présent l’Europe s’était donnée pour objectif de réduire ses émissions de 20% d'ici 2020.

Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, s’est félicité de cet accord. Selon lui il s’agit de la "politique énergétique et de climat la plus ambitieuse au monde."

 

 

François Hollande a lui qualifié cet accord d’"ambitieux". Selon le président français, il donne une responsabilité encore plus grande à la France pour parvenir à un succès lors de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris en 2015.

 

Accord sur les énergies renouvelables et mesures d'économies

Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs : porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation (contre 14% aujourd'hui) et faire 27% d'économies d'énergie par rapport à 1990.

Enfin, les dirigeants européens ont décidé d'augmenter les objectifs d'"interconnexions" entre réseaux électriques au sein de l'Union, pour les porter à 15%.

 

Un plan à 300 milliards

Le plan du nouveau président de la Commission Jean-Claude Juncker prévoit d'investir 300 milliards d'euros dans l'économie.

La France, accompagnée de l’Espagne et du Portugal, espère que ce plan financera des projets très lourds comme la construction d'interconnexions via les Pyrénées.

La Pologne, dépendante du charbon,  souhaiterait utiliser une partie de ces fonds pour moderniser son secteur énergétique ou encourager l'isolation thermique des bâtiments.

Les pays les plus pauvres, dépendant des énergies  fossiles, ont eux obtenu des compensations financières pour les efforts qu'ils devront consentir. Un fonds alimenté par 2% des ventes de certificats du système des quotas européens d'émission de CO2 a ainsi été créé.

 

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