La Lituanie a débuté l'extermination massive de sangliers après la découverte de cas de peste porcine africaine. Le virus n’est pas dangereux pour l’homme.
Le gouvernement lituanien a déclaré fin janvier un état d'urgence dans les régions frontalières avec le Belarus, la source de l'épidémie de la peste porcine africaine.
Ce virus est inoffensif pour l'homme, mais mortel pour les porcins et sans remède connu.
Du coup, le gouvernement envisage d'exterminer rien de moins que 90% des sangliers lituaniens pour empêcher la propagation du virus. Soit 54.000 bêtes sur les 60.000 que compte le pays.
Une course contre la montre pour endiguer le virus
Les responsables des services vétérinaires pensent qu’il n’y a plus de temps à perdre. L’arrivée du printemps, conjuguée avec le retour des oiseaux migrateurs porteurs d'acariens, pourrait aggraver les choses.
Et la Lituanie a déjà demandé Bruxelles de co-financer une clôture, installée le long de la frontière sud-est, afin d’empêcher les sangliers de s’échapper de la région.
Des conséquences économiques et écologiques
Depuis la détection de cas de peste porcine africaine, la Russie a interdit l’importation de porc de toute l’Union Européenne. Une décision qui menace de ruiner une partie de l'agriculture lituanienne selon son Premier ministre.
Mais la chasse massive aux sangliers risque de déséquilibrer la faune locale. Si la quasi-totalité des sangliers était supprimée, c'est une partie de l'écosystème local qui risquera d'être gravement perturbé.
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