Le méthane contenu dans les flatulences de vaches, s’il était capté avant son émission, pourrait représenter une intéressante source d’énergie.
Jusqu’à présent, les pets de vaches étaient l’objet d’une forte préoccupation environnementale. En effet, le méthane contenu dans les émissions intempestives des ruminants est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
Un biocarburant pas comme les autres
Différentes solutions ont été envisagées pour atténuer les effets néfastes de ces flatulences, en particulier la modification du régime alimentaire des bovins. Mais c’est d’Amérique du Sud que pourrait venir la clé du problème.
En effet, plutôt que de chercher à réduire les émissions de méthane, des chercheurs de l’Institut de recherche national de technologie agricole de Buenos Aires (Argentine) ont imaginé de capter ce méthane « à la source » pour l’utiliser ensuite comme carburant.
Rouler au pet de vache
Sur le papier, le principe est relativement simple puisqu’il s’agit de capter le méthane in vivo, dans la panse de l’animal. Le gaz serait ensuite acheminé dans un dispositif embarqué sur le dos du bovin où il serait séparé des autres gaz.
Sera-t-il possible de rouler demain au pet de vache ? L’idée semble saugrenue. Pourtant, les scientifiques argentins veulent y croire, rapporte la presse locale. Sachant qu’une vache émet 300 litres de méthane chaque jour, une semaine de « production » permettrait de faire rouler un véhicule pendant 100 kilomètres.
Flatulences en classe : sa camarade rit, elle la tue
Flatulences en avion : il ne faut pas les retenir
Flatulences d'un spectateur : des champions de billard importunés (vidéo)