Six Académies scientifiques françaises ont remis en question ce vendredi, les résultats de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini démontrant la toxicité d’un maïs OGM, le maïs transgénique NK603 produit par Monsanto.
Le travail mené par ce professeur de biologie moléculaire à Caen « ne permet aucune conclusion fiable » en raison de « nombreuses insuffisances » ont affirmé dans un communiqué de presse commun, les Académies nationales d’Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies et Vétérinaire.
"Les six Académies estiment qu'en raison de nombreuses insuffisances de méthodologie et d'interprétation" les travaux de Gilles-Eric Séralini "ne peuvent remettre en cause les études ayant précédemment conclu à l'innocuité sanitaire du maïs NK603".
Cependant, les six Académies reconnaissent ne pas avoir organisé « une expertise approfondie » de l’étude.
Selon ses conclusions, les rats ayant consommé du maïs transgénique NK603 et un herbicide contenant du glyphosate (RoundUp) de la marque Monsanto avaient leur espérance de vie réduite et étaient plus sujets à développer des tumeurs cancéreuses que des rats n’en ayant pas consommé.
Et sur DirectMatin.fr :
La polémique sur l'étude Séralini relancée avant l'avis de l'Anse
La dangerosité des OGM remise en question