La Commission européenne s'est montrée mardi compréhensive face à la situation de la France, touchée vendredi de plein fouet par des attentats meurtriers, et qui prévoit de ne plus tenir ses engagements budgétaires face à l'augmentation des dépenses de sécurité.
"Les règles du pacte de stabilité n'empêchent pas les Etats de définir leurs priorités. Nous comprenons ce qu'est la priorité à la sécurité", a dit mardi Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques lors d'une conférence de presse, où il a rappelé que les règles budgétaires ne sont "ni rigides, ni stupides".