Alors que le chômage a atteint un nouveau record en mai, une profession tire son épingle du jeu. Le métier d’ingénieur est en effet épargné par la crise de l’emploi, selon une étude de l’IESF (Ingénieurs et scientifiques de France) publiée jeudi 25 juin.
Le taux de chômage y est de 4,1%, bien inférieur à celui du reste de la population active, qui oscille autour de 10%. Il est même de 2% pour les jeunes diplômés, qui sont "embauchés très rapidement"selon cette étude.
Quelques 100 000 ingénieurs ont ainsi été recrutés en 2014, dont environ 40% dans l’industrie. Côté rémunération, le salaire annuel médian d’un débutant se situe autour de 35.000 euros et grimpe à 100 000 euros en fin de carrière.
L’enquête démontre par ailleurs que le métier se féminise, même si la parité n’est pas encore d’actualité : la part des femmes diplômées représentait ainsi 28% en 2014 contre 6% en 1973.