Un apport personnel suffit rarement. Acheter ou faire construire un bien immobilier peut difficilement se faire sans un coup de pouce. Au prêt conventionné classique dont le taux varie entre 3,25 % et 3,7 %, s’ajoutent d’autres formes de prêts, qui peuvent être de bons outils pour se lancer sur le marché.
Le très avantageux PTZ
A la suite d’une première version très restrictive, l’Etat a décidé d’élargir le Prêt à taux zéro (PTZ) en 2015. Désormais, les acquéreurs de logements anciens peuvent également en bénéficier. Ce prêt, remboursable sans intérêt, est réservé aux acheteurs qui n’ont pas été propriétaires depuis deux ans.
Pour en profiter, il faut respecter certaines conditions de ressources (entre 22 000 et 36 000 euros annuels pour une personne célibataire, par exemple) et s’assurer que le logement devienne une résidence principale. Le PTZ s’applique sur un pourcentage du coût de l’achat ou des travaux entrepris. Il est plus avantageux en zone A (avec une forte concentration de population) qu’en zone C (faible) et plus élevé pour les familles nombreuses. Le montant du prêt peut varier entre 18 000 et 89 700 euros.
Le prêt action logement
Ce prêt bénéficie aux salariés du privé. Selon la densité de la zone d’habitation, le montant emprunté peut varier de 7 000 à 25 000 euros, la durée maximale de remboursement étant de vingt ans. Cette opération fonctionne uniquement pour les résidences principales.
Le prêt aux fonctionnaires
En complément d’un prêt conventionné, peut s’ajouter un prêt spécifique. Celui-ci est destiné aux agents des fonctions publiques hospitalière et d’Etat, ainsi qu’aux personnels des départements et des communes. Le prêt est valable tant sur l’acquisition que la construction d’un bien neuf ou ancien.
Le prêt des collectivités
Un coup de pouce de sa commune, son département ou sa région peut également servir. Chaque collectivité territoriale fixe ses propres conditions : taux d’intérêt et durée de remboursement. Le plus souvent, ces critères varient selon le profil du ménage et la qualité énergétique du logement.
Le prêt écolo
Une fois acquis, le bien peut quelquefois nécessiter des travaux. Depuis 2009, la France possède un prêt écologique à taux zéro. D’un montant maximal de 30 000 euros, on ne peut y souscrire que dans le cas où les opérations visent à améliorer la consommation énergétique de la résidence.
Le prêt familial
Enfin, un prêt familial est envisageable si on a des proches qui sont disposés à le faire. Pour cela, il suffit d’enregistrer une reconnaissance de dettes auprès d’un notaire. Doivent figurer dans le texte le montant total emprunté, la durée de remboursement et le taux d’intérêt. Celui-ci peut être de 0 %.