Les négociations sur la vente de l'avion de combat Rafale ont repris entre les Emirats arabes unis et Dassault Aviation dans la foulée de la visite du président François Hollande à Abou Dhabi, rapporte lundi le site d'information économique La Tribune.
"Des négociations sérieuses ont bel et bien repris entre l'avionneur tricolore et les Emirats Arabes Unis", écrit le site d'information. Les négociations étaient dans l'impasse depuis la fin 2011.
Dassault Aviation s'est refusé à tout commentaire.
M. Hollande avait abordé ce dossier la semaine dernière lors d'une visite à Abou Dhabi et Dubai. "Nous pensons que c'est une technologie exceptionnelle, nous l'avons dit à nos amis émiratis, ils ne le contestent pas d'ailleurs. Après, c'est une question de prix", avait-il déclaré à la presse après ses entretiens.
Un diplomate français avait estimé avant cette visite que cet appareil, qui n'a pas encore été exporté bien qu'un contrat soit en cours de finalisation en Inde, avait encore des chances de se vendre aux Emirats malgré le forcing mené par son rival Eurofighter.
Le président Nicolas Sarkozy avait voulu à tout prix vendre 60 Rafale aux Emirats, déjà équipés des plus modernes Mirage 2000-9, mais la négociation s'était enlisée.
Abu Dhabi avait critiqué publiquement fin 2011 l'offre de Dassault, et manifesté son intérêt pour l'Eurofighter, baptisé Typhoon à l'exportation et construit par les groupes britannique BAE Systems, italien Finmeccanica et européen EADS.