L'escrimeuse italienne Elisa di Francisca a fêté sa médaille d'argent jeudi en agitant la bannière bleue étoilée de l'UE, plutôt que le drapeau de son pays.
Congrats @ElisaLovesJesi #DiFrancisca! Wonderful win & happy to see you upholding EU culture & values #Rio2016 pic.twitter.com/bCJsVsH5LZ
— Tibor Navracsics (@TNavracsicsEU) 11 août 2016
Il s'agit d'une première dans l'histoire des Jeux olympiques. «L'Europe existe. Elle est plus unie que ce que nous pensons», a déclaré la sportive pour expliquer son geste, évoquant également les victimes des attentats survenus en France et en Belgique, à qui elle a voulu rendre hommage.
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Passée presque inaperçue à Rio, l'initiative a ému à Bruxelles. Federica Mogherini, responsable de la diplomatie européenne et compatriote d'Elisa di Francisca, a salué le geste dans un tweet. La porte-parole de la Commission européenne en charge des sports, Nathalie Vandystadt, a quant à elle souligné le «rôle positif» du sport pour améliorer la compréhension entre les cultures.
La bandiera dell'Europa, gli ideali della meglio gioventù. Brava due volte @ElisaLovesJesi #DiFrancisca #Rio2016 pic.twitter.com/0vDyAX6sgM
— Federica Mogherini (@FedericaMog) 11 août 2016
La presse italienne s'est également montrée enthousiaste. «Elisa Di Francisca a conquis un record olympique qui ne sera jamais battu», affirme notamment «Il Corriere della Serra». «Une médaille d'argent pour l'Europe», titrait de son côté «La Stampa», avant de conclure, «la nuit de Rio n'a pas la couleur de l'or, mais celle-ci, d'un bleu puissant».